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Généralement, les hémorroïdes font suite à des problèmes de constipation répétés ou non. Ce sont en fait des varices situées autour de l’anus. Les crises hémorroïdaires sont causées par une dilatation anormale de ces veines. Quand ces varices hémorroïdaires sont irritées et gonflées, quand les crises apparaissent, cela peut être très douloureux que, dès fois, le patient a du mal à le supporter. Ces douleurs sont aggravées par la défécation, la position assise ou la marche. Sans traitement, ces signes et douleurs s’estompent au bout de dix à quinze jours environ. L’ennui avec l’hémorroïde, c’est sa prédisposition à se répéter.
Les symptômes de l’hémorroïde sont des démangeaisons, des brûlures et/ou des saignements pendant ou après les selles. Le patient peut également sentir des douleurs et des élancements qui sont quelques fois violents. En cas d’hémorroïde interne, le patient a une sensation de pesanteur, de corps étranger dans l’anus.
Mais quels sont les principales origines des hémorroïdes ?
Les origines des hémorroïdes
Les pressions importantes sur les veines hémorroïdaires peuvent provoquer leur congestion. Ces pressions peuvent être le résultat d’une position assise ou debout prolongée ou des efforts physiques répétés et violents comme les sports violents, l’équitation ou les efforts du déménageur.
Les constipations, les diarrhées ainsi que les abus de laxatifs peuvent favoriser des poussées fréquentes et des érosions des muqueuses causant des crises hémorroïdaires.
Comme autres origines de la crise, on peut citer la déshydratation ou les aliments irritants comme l’alcool, les épices ou le tabac. De même, la grossesse, l’accouchement peuvent faire des pressions sur les veines rectales causant des crises hémorroïdaires. L’hémorroïde peut également être due à une prédisposition familiale.
Devancer la crise hémorroïdaire
Prévenir les crises hémorroïdaires débute par faire des changements au niveau du type d’alimentation et de suivre certaines règles d’hygiène afin d’éviter ces crises itératives. Pour cela, le patient devrait apporter un soin d’hygiène particulier à zone anale afin de ne pas l’infecter. L’utilisation de lingettes pour bébé est une astuce qui porte des fruits car non seulement elles permettent d’avoir moins d’irritations tout en assurant une bonne hygiène de la région rectale. Des produits à base d’huile d’amande douce, à la place des savons acides permettent d’éviter des irritations au niveau des muqueuses.
Du point de vue vestimentaire, le patient devrait porter des habits éloignant les frottements.
Pratiquer régulièrement du sport non violent, faire des exercices physiques qui renforcent les muscles rectaux et les abdominaux sont aussi vivement conseillés pour éviter les contractions et pour faciliter le transit intestinal.
Prévenir une crise hémorroïdaire, c’est avant tout éviter la constipation ! Aussi, les nutritionnistes proposent des aliments riches en fibres et de boire beaucoup d’eau. Il est conseillé de boire 1,5 à 2 litres par jour. Quant aux fibres, elles seraient l’allié indéniable pour éviter la constipation dans la mesure où elles facilitent les défécations. Parmi ces aliments, notre choix se porte particulièrement sur les fruits frais, les légumes crus ou cuits. Par contre, l’excès de viande, de fromages ou de pains blancs sont à écarter car ils se fermentent et freinent le transit. De même, l’on conseille de ne pas prendre des plats épicés qui irritent le colon ni d’alcool qui dilatent les vaisseaux.
Soulager les douleurs des crises hémorroïdaires
Lors des crises hémorroïdaires, on constate une inflammation des vaisseaux. Nos grand-mères suggèrent d’appliquer une poche de glace sur la région anale ; et de répéter plusieurs fois par jour l’opération. Ou alors, faire un bain de siège 3 ou 4 fois par jour pendant 10 à 15 minutes, permet à la fois d’avoir une hygiène parfaite mais également de diminuer les douleurs.
Afin de réduire la pression sur les veines hémorroïdaires, il vaut mieux se lever souvent du siège au bureau et faire quelques pas pour relancer la circulation sanguine. Il est également conseillé de ne pas rester longtemps assis aux toilettes. En effet, cette position favorise le relâchement des muscles anaux.
En pharmacie, plusieurs pommades, crèmes ou suppositoires sont proposés sans ordonnance. Ils allègent l’irritation et favorisent la cicatrisation. On suggère d’ailleurs de combiner des anti-inflammatoires avec des anesthésiques locaux. Le recours à des crèmes anesthésiantes à base de lidocaïne peut aussi être efficace tel que la crème Emla. Par contre, les lavements ou micro-lavements sont à éviter afin de ne pas traumatiser la paroi de l’anus. Pour un soulagement rapide, des pommades à base de corticoïdes peuvent être utilisées quoique des risques de réactions indésirables puissent survenir si le traitement est de longue durée ou à répétition.
Selon les symptômes ou de la gravité du cas, le traitement préconisé pour soulager la douleur varie. Ces traitements peuvent être oraux.
Traitements oraux contre les hémorroïdes
D’une manière générale, ces traitements peuvent être des anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que la cortisone et ses dérivés ; les antalgiques comme le paracétamol ; ou des vasculoprotecteurs qui sont d’ailleurs conseillés aux femmes enceintes.
Traitements en cas de complications
En cas de complication, on propose de scléroser les vaisseaux hémorroïdaires par des injections sclérosantes. La deuxième solution consiste à faire de photo-coagulation qui agit sur les vaisseaux par infrarouges pour fixer la muqueuse. Sinon, on dévitalise des tissus par ligatures élastiques afin de faciliter leur destruction par congélation. Autrement, l’on peut faire une intervention chirurgicale ou une hémorroïdectomie sous anesthésie locale ou générale.
Si présence de sang rouge et une sensation de pesanteur :
Généralement pour ce cas, on applique une pommade ou suppositoire et on veille à régulariser le transit. Les veinotoniques à base de ginkgo biloba peuvent réduire les symptômes et diminuer le temps de la crise. Durant la crise, il est conseillé de ne pas faire des efforts importants, surtout ceux qui déclenchent des contractions abdominales comme planche à voile.
Une boule qui fait très mal : une thrombose
Si on ne note pas une montée de fièvre ni aucun autre symptôme, les praticiens conseillent de ne pas s’alarmer et que le caillot dans la thrombose se résorbera lui-même dans quelques jours. Le traitement préconisé est généralement de la crème apaisante à appliquer 2 à 3 fois par jour, associée à une antalgique autre que l’aspirine, car cette dernière favorise le risque de saignement.
A noter qu’en cas de crise, tout comme l’aspirine, l’ibuprofène favorise le risque d’hémorragie et la codéine favorise la constipation. Donc ces produits seraient à éviter.
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